| Sujet: Bonne Appétit ! | Catherina Dim 24 Juil - 13:08 | |
| Tic. Tac. Tic. Tac. La petite aiguille de la pendule au dessus de ma tête cliquetait à chaque seconde qui défilaient ; montrant que le temps coulait entre les doigts de tout le monde, et que personne n'était en mesure de le retenir, même en bloquant cette petite aiguille de misère qui n'était que l'esclave du temps.
Assise à une table qui se trouvait juste à côté d'une des fenêtres dans ma salle de classe, j'avais les deux mains posées sur ma table et j'avais calé celui-ci dans le creux de ma main, alors que je regardai au dehors : il pleuvait. Quel temps de merde, franchement. Laissant échapper un bâillement d'entre mes lèvres, je faillis presque sursauter lorsque la sonnerie qui annonçait midi retentit. Je me levai, attrapai ma veste en cuir qui était posée sur le dossier de ma chaise avant de l'enfiler et pris mon sac qui était sur ma table -je ne l'avais même pas ouvert.
Je sortis de ma salle de classe tout en restant à l'abri de la pluie grâce aux couloirs, et je continuai de regarder la pluie tomber dans la cour, dégouliner le long des gouttières, couler jusqu'au par terre et aller mourir dans les canalisations. C'était déprimant. Et contagieux. Je n'arborais aucun sourire sur mes lèvres, et j'avais l'impression d'avoir perdu quelqu'un de très chère, que toutes les peines du monde se trouvaient sur mes épaules. J'avais besoin de distraction, et au plus vite. Je commençai à ne plus rien ressentir, comme si la mort venait me prendre et qu'elle m'endormissais pour ne pas que j'ai à souffrir de nouveau. Foutaise. Comme un déclic, un sourire en coin apparut sur mon visage, et je su où est-ce que je devais aller pour avoir un minimum de distraction. La cafétéria. Et en plus de ça, j'avais trop faim !
Un coup. Deux coups. Trois coups. Je faisait tapoter mes ongles contre le plateau. Je me trouvai assise à une table, seule, à regarder la pluie tomber de nouveau. Mes amies étaient assit à une autre table et avaient proposés de venir s'installer avec moi ou que je les rejoigne, mais j'avais déclinée toutes invitations. Alors que j'avais marché tout en traversant la cour, j'avais sentis les gouttes de pluies me tomber sur la tête, dégouliner le long de mon visage et aller mourir avec les autres au sol. Mes cheveux avaient été trempés et je les sentait dégouliner dans mon cou et glissert sous mes vêtements, dans mon dos, provoquant un frisson de ma part. Voilà, désormais j'étais trempée de la tête au pied. Pas bien grave.
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